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Souvenirs du temps du S.T.O

25 octobre 2010

Roger nous a quittés ...

Le Samedi 16 Octobre vers 21 heures .....

Le vendredi 22, des anciens STO l'ont accompagné à sa dernière demeure ....

Adieu

P.S : si vous avez des témoignages, merci de nous les transmettre.

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25 juillet 2010

Un congrès ...

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25 juillet 2010

La cour de cassation

qui, en 1992, refuse le titre de "déporté" aux "personnes contraintes au travail en pays ennemi"

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Par décret du 16 octobre 2008, paru au journal officiel le 5 novembre 2008, sous la signature du Secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, la qualité de Victimes du Travail Forcé en Allemagne Nazie nous est reconnue et une carte officielle remplacera le reçu provisoire T11 du statut de 1951 toujours en vigueur..

25 juillet 2010

Le fameux Ausweis ....

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25 juillet 2010

Des photos de Munich

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LES LEGENDES SONT CELLES DE L'EPOQUE

 

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25 juillet 2010

Quelques souvenirs ....

Des billets allemands qui avaient cours à cette période ...

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25 juillet 2010

Le retour en France

Les français ont transité par l’Autriche et la Suisse pour rentrer en France à la libération des camps.

A la frontière autrichienne une femme soldat leur a demandé s’ils avaient ramené des armes. Roger n’avait que son « coupe-chou » pour se raser. Cette femme lui a pris en lui disant qu’il ne pourrait pas passer la frontière .
Arrivé en Suisse, les services des douanes ont demandé au groupe ce qu’ils avaient à déclarer. Lorsque Roger a dit qu’il avait dû remettre son coupe-chou ...Les douaniers ont répondu que seules les armes étaient interdites….

Lorsqu’ils sont arrivés en France,  il y avait des hommes qui vérifiaient leurs papiers. On leur a demandé s’ils avaient de l’argent. Beaucoup rapportaient « leur salaire » en marks allemands.

On leur a pris en leur disant qu’il leur serait renvoyé en francs français. Certes… ce fut marqué dans un cahier .. mais Roger et bien d’autres n’ont jamais revu la couleur de cet argent. Certaines personnes se sont enrichies à bon compte.

25 juillet 2010

A la libération ...

Une scène bien triste :

Le chef de camp habitait sur place avec sa femme. Il y avait un dépôt de nourriture de l’armée dans un petit bois.
A la fin de la guerre, des prisonniers russes y sont allés et ont décidé de se servir. Le chef de camp n’a pu leur faire entendre raison et a utilisé son arme contre un prisonnier. Un des russes a été tué.
Ses compagnons se sont vengés et ont tellement maltraité ce gardien que son visage n’avait plus rien d’humain et les coups infligés l’avaient « disloqué ». Pour abréger ses souffrances, il a été achevé d’une balle dans la tête.

25 juillet 2010

Le petit Adolf ...

Oh! non ... il ne faut pas confondre! Adolf, c'était un gamin de dix ans environ. Adolf, c'était en quelque sorte la "mascotte" de la chambrée :

Adolf habitait près du camp à Allach .Il passait à travers champs pour entrer dans le camp. Il venait taper aux carreaux. Nous lui demandions : « qui est là ? » et après avoir répondu Adolf, il passait  par la fenêtre et nous demandait si nous avions du chocolat. S’il devenait trop insupportable, nous lui criions « Achtung polizei » et il détalait…

En hiver, Roger se souvient avoir pris Adolf sur son dos et lui avoir fait faire de la luge.

Lorsqu’ils ont été libérés, Adolf et toute la population étaient sur le bord de la route pour leur dire au revoir…………..

5 septembre 2009

La libération

Leur libération, tant attendue, a eu lieu le 30 Avril 1945 à 10 h du matin.

La veille au soir, ils ont vu les allemands, armés, traverser le camp et partir dans le champs voisin où des trous avaient été creusés et ils ont pris position. Toute la nuit, ils ont entendu le feu nourri des combattants allemands et américains.

Au matin, ils n’ont vu revenir qu’un allemand…

Puis les américains sont arrivés en camions et les ont libérés. Ils ont fraternisé, chanté, le cauchemar était terminé.


Ils ont attendu le 23 mai pour être évacués par les américains. La priorité avait été donnée aux personnes internées dans les camps et aux prisonniers de guerre.
Comme les américains ne pouvaient assurer le ravitaillement pour tout le monde et que la cantine leur était fermée… il leur a été dit de se débrouiller par eux-mêmes…. Ils avaient trouvé un « magasin » où étaient entreposés de la farine et du sucre, et ils se faisaient des crêpes…. Et lorsqu’ils sont partis ils ont donné leurs provisions à un petit allemand, prénommé Adolphe, qui leur avait souvent rendu visite.

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